________________________________________
Bon plan pour prendre le train pas cher, le Seichun Johachi Kippu ou comment nous nous retrouvons à traverser le Japon vers l'île de Kyushu en trains locaux. 15 trains différents, 1 bus et 2 nuits pour aller d'Osaka à Takamori, au milieu de Kyushu. Autant de changements de train, parfois en courant, tout en demandant au chauffeur si le train dans lequel nous avons sauté est le bon, nos sacs sur le dos ou sur roulettes, une poche pique-nique à la main.
Entre tous ces trains, on arrive a s'arrêter une nuit en face de l'île de Miyajima. Une île pleine de cerisiers en fleur, de touristes et un superbe temple au dessus de l'eau.
On passe aussi 1h45 à Hiroshima, et oui, pékin express ne s'arrête pas, si on ne veut pas finir derniers, on ne peut pas se permettre de faire du tourisme. L'histoire d'Hiroshima est tellement horrible, que nous n'aurions de toute façon pas pu visiter plus longtemps la ville ou les musées.
Et la course continue vers Hakata-Fukuoka. Une nuit. Nous réunissons nos forces pour sortir de l'auberge et aller manger en ville, dans un Yatai, un boui-boui sur le trottoir au pied des immeubles. Notre choix s'arrête sur un stand à rideaux jaunes, on se faufile sur un banc, entre deux japonaises éméchées et un grand autrichien blond en costard accompagné d'une américaine. Nos deux amies de gauche nous poussent à essayer toutes les spécialités du boui-boui (très bonnes), se font dédicacer un papier par l'autrichien à notre droite. Quelque chose se passe qu'on ne comprend pas vraiment, qui est donc cet homme ?
Il est clarinettiste et joue avec l'Orchestre Philarmonique de Wien, en concert à Hakata. Les deux japonaises sont des grandes fans, qui n'ont malheureusement pas pu assister au concert de cette année et qui se sont donc consolées en buvant du saké. Tout le boui-boui fini par connaître notre voyage, expliqué par nous en japonais à notre gauche, relaté ensuite à la cuisinère, re-expliqué en anglais à nos voisins de droite puis traduit en allemand. Ou quelque chose comme ça. On rigole beaucoup.
Départ à l'aube le lendemain pour le dernier jour de voyage, pour enfin arriver chez Shu, notre deuxième wwoof, près du volcan Aso-san, au milieu de l'île de Kyushu.
4 au 6 avril - Miyajima, Hiroshima, Fukuoka et Beppu
Bon plan pour prendre le train pas cher, le Seichun Johachi Kippu ou comment nous nous retrouvons à traverser le Japon vers l'île de Kyushu en trains locaux. 15 trains différents, 1 bus et 2 nuits pour aller d'Osaka à Takamori, au milieu de Kyushu. Autant de changements de train, parfois en courant, tout en demandant au chauffeur si le train dans lequel nous avons sauté est le bon, nos sacs sur le dos ou sur roulettes, une poche pique-nique à la main.
Entre tous ces trains, on arrive a s'arrêter une nuit en face de l'île de Miyajima. Une île pleine de cerisiers en fleur, de touristes et un superbe temple au dessus de l'eau.
On passe aussi 1h45 à Hiroshima, et oui, pékin express ne s'arrête pas, si on ne veut pas finir derniers, on ne peut pas se permettre de faire du tourisme. L'histoire d'Hiroshima est tellement horrible, que nous n'aurions de toute façon pas pu visiter plus longtemps la ville ou les musées.
Et la course continue vers Hakata-Fukuoka. Une nuit. Nous réunissons nos forces pour sortir de l'auberge et aller manger en ville, dans un Yatai, un boui-boui sur le trottoir au pied des immeubles. Notre choix s'arrête sur un stand à rideaux jaunes, on se faufile sur un banc, entre deux japonaises éméchées et un grand autrichien blond en costard accompagné d'une américaine. Nos deux amies de gauche nous poussent à essayer toutes les spécialités du boui-boui (très bonnes), se font dédicacer un papier par l'autrichien à notre droite. Quelque chose se passe qu'on ne comprend pas vraiment, qui est donc cet homme ?
Il est clarinettiste et joue avec l'Orchestre Philarmonique de Wien, en concert à Hakata. Les deux japonaises sont des grandes fans, qui n'ont malheureusement pas pu assister au concert de cette année et qui se sont donc consolées en buvant du saké. Tout le boui-boui fini par connaître notre voyage, expliqué par nous en japonais à notre gauche, relaté ensuite à la cuisinère, re-expliqué en anglais à nos voisins de droite puis traduit en allemand. Ou quelque chose comme ça. On rigole beaucoup.
Départ à l'aube le lendemain pour le dernier jour de voyage, pour enfin arriver chez Shu, notre deuxième wwoof, près du volcan Aso-san, au milieu de l'île de Kyushu.
________________________________________